Entendre
« plan d’affaires » c’est comme entendre « étude de marché » ou « demande de
financement » ça donne des sueurs froides. J’ai cherché les raisons qui vous
dispenseraient de faire un plan d’affaires… j’ai interrogé les conseillers du
SAJE dans l’espoir de vous annoncer une bonne nouvelle, mais non, tout le monde
ici est unanime : le plan d’affaires est une étape fortement conseillée si ce
n’est obligatoire. Je ne vais pas revenir ici sur ce qu’est un plan d’affaires,
mais je vais revenir sur les mesures qu’il vous faut prendre pour ne pas se
décourager et prendre du plaisir à le faire (oui oui, on peut prendre du
plaisir à rédiger son plan d’affaires).
Accepter
l’idée d’en faire un
«
Le plan d’affaires. Je n’en ai pas besoin. » Moi aussi j’ai toujours pensé
cela, et c’est ce qui fait, entre autres, que je suis encore salariée
aujourd’hui. Si l’idée de faire un plan d’affaires vous ennuie et vous
décourage, c’est que vous n’êtes peut-être pas encore prêt pour monter votre
entreprise. Car un plan d’affaires ce n’est pas seulement faire un devoir de 30
pages, c’est aussi comprendre le droit des affaires, déterminer ce que vous
pouvez faire ou pas, c’est comprendre la fiscalité, c’est bien choisir son
statut… bref, c’est bien pour rentrer petit à petit dans la peau d’un
entrepreneur.
Si
vous ne vous posez pas toutes ces questions dans le bon ordre (vous découvrirez
votre ordre à vous justement en faisant le plan d’affaires), vous pourriez
rester bloqué à chacune des étapes de votre processus de création. Alors, avant
de se décourager pendant l’effort, on accepte l’idée que le plan d’affaires,
c’est utile, même si on ne le sait que plus tard.