Wednesday, June 5, 2013

Employés heureux: meilleure performance!

Les employés heureux au travail sont plus performants que ceux qui n’aiment pas leur emploi. Ce n’est pas un cliché, les études et les experts le démontrent. Ils s’absentent moins, sont plus enclins à rester fidèles à l’entreprise, vont au-delà de ce qu’on attend d’eux et attirent d’autres ressources similaires. De nombreux auteurs formulent des recettes pour que les troupes soient plus motivées et que la productivité de l’entreprise soit ainsi améliorée. Ici aussi, l’argent ne fait pas le bonheur, du moins, il ne suffit pas à la tâche. Avec une génération Y difficile à garder en place, un taux de roulement très élevé et une pénurie de main-d’œuvre, les entreprises touristiques ont tout intérêt à combler de bonheur leurs équipes de travail!
De grands groupes comme Hilton Worldwide et Marriott International se classent très favorablement dans les palmarès des meilleurs employeurs. Leur structure, leur culture d’entreprise et leurs ressources financières leur permettent de développer des programmes pour motiver, stimuler et récompenser leurs travailleurs. Mais l’engagement des employés envers la mission de l’organisation n’est pas qu’une affaire de grandes entreprises, au contraire. Voici quelques approches suggérées par des experts en matière de gestion des ressources humaines pour la motivation du personnel.

De la survie à l’accomplissement

Le tandem récompense/punition comme outil de stimulation existe depuis toujours. Autrefois, la motivation pour accomplir une tâche relevait souvent de la survie. La paie, évidemment, constitue un moteur important pour l’accomplissement d’un travail. Depuis les années 1960, les chercheurs explorent toutefois davantage les motivations internes, comme la satisfaction d’effectuer le travail.

Les auteurs Edward Deci et Richard Ryan, de l’Université de Rochester, dans l’État de New York, s’y intéressent depuis une quarantaine d’années. Ils ont développé la Self-Determination Theory (SDT) ou théorie de l’autodétermination, qui a été reprise et raffinée par d’autres experts dans différents pays. Cette théorie rappelle l’importance de certains besoins psychologiques du travailleur.