Tuesday, January 28, 2014

Entreprise en difficulté : les principales erreurs à éviter lors d'une reprise


Votre entreprise est bien rodée et votre CA vous permet d’explorer d’autres alternatives pour augmenter l’envergure de votre activité ? Vous pensez reprendre une entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire ? Au vu du nombre important de dépôts de bilan enregistrés en France (plus de 60.000 entreprises), il est, en effet, intéressant de s’orienter vers la reprise d’une entreprise en difficulté, afin de la remettre sur pied et de développer son activité.


Des difficultées diverses



Les difficultés d'une entreprise sont, toutefois, aussi diverses que les conditions qui y ont donné lieu. En effet, quelle que soit la raison de cette situation délicate, les modalités d'une reprise doivent se faire en étant en rapport direct avec la difficulté rencontrée. Ainsi, l'idée de faire une affaire à moindre coût ne doit pas détourner votre attention des risques liés à une telle opération. Voici donc les erreurs et les pièges à éviter lors de l'acquisition d'une entreprise en difficulté.



Ne pas se rendre compte des vices cachés



La situation réelle d'une entreprise en difficulté est souvent encore pire que ce que l'on croit. En effet, vous devez, d'abord, savoir que pour garder sa structure relativement opérationnelle, le dirigeant a du faire certains sacrifices. Qu'il s'agisse de retards au niveau du payement des fournisseurs, des exigences fiscales et sociales, ou de créances, ces dettes seront toujours présentes suite à votre acquisition ! Les reflexes de survie peuvent également concerner la qualité des moyens de production, touchant ainsi l'image de l'entreprise, sa gestion de la relation clients et la motivation du personnel.



Ayez, donc, la présence d'esprit de créer votre propre équipe de conseillers, qui saura identifier et anticiper les pièges et les erreurs à éviter, en effectuant un audit complet de l'entité avant de l'acquérir. Veillez, également, à vous entretenir avec le dirigeant, les représentants syndicaux et les salariés de l'entreprise, afin d'obtenir plus d'informations sur son état de santé réel.