Le fait de reprendre une entreprise dite "en
difficulté" présente un avantage évident : le faible prix de cession.
Cependant, ce type de reprise peut aussi présenter beaucoup d'inconvénients
qui, à terme, augmentent le coût initial et peuvent causer nombreux soucis.
- Qu'est-ce qu'une entreprise en difficulté ?
- Les avantages de reprendre une entreprise en difficulté
- Les inconvénients de reprendre une entreprise en difficulté
Qu'est-ce qu'une entreprise en difficulté ?
Une entreprise dite "en difficulté" est une
entreprise qui connaît ou a connu une procédure légale (cessation des
paiements, ...).
Avant de vous engager dans le rachat d'une entreprise en
difficulté, demandez-vous ou demandez directement au vendeur les raisons de ces
difficultés ?
Pourquoi et comment l'entreprise en est-elle arrivée à cette
situation ?
Qu'allez-vous modifier, par rapport à la gestion du vendeur,
pour sauver l'entreprise que vous rachetez ?
Il est possible de classer les difficultés rencontrées par
l'entreprise en deux grandes familles, les difficultés courantes, comme :
- impayés chroniques
- incidents de paiements
- déficits chroniques
et les difficultés judiciaires, comme :
- cessation de paiement
- procédure judiciaire
- plan de continuation
- plan de restructuration
- plan de licenciement
- redressement judiciaire
- liquidation judiciaire
Les rachats d'entreprises en difficultés d'ordre judiciaire
sont réglementées.
Les avantages de reprendre une entreprise en difficulté
Le principal avantage réside dans le prix de cession de
cette entreprise. Il est fonction notamment de l'importance et de la gravité
des difficultés rencontrées.
En effet, si une entreprise connaît des déficits depuis
plusieurs années, que ses fonds propres (capital et réserves) sont négatifs, et
que le propriétaire souhaite vendre son entreprise à ce moment, le prix de
cession qu'il proposera sera fonction de l'importance des pertes et retards de
paiements; le prix sera alors fortement diminué.
Cependant, du point de vue du cédant, il peut voir un
avantage à vendre son entreprise en difficulté, même pour l'euro symbolique,
parce qu'il souhaite sauver un savoir faire, éviter des licenciements, etc ...