En observant quelques centaines de firmes du monde entier
sur plusieurs décennies, Laurence Capron et Will Mitchell ont constaté que les
entreprises sachant diversifier leurs stratégies de croissance ont 46 % de
chance supplémentaires d’être encore en activité dans cinq ans. Pourquoi plus
de 40 % des dirigeants se focalisent-ils alors sur la stratégie de croissance
qui leur est la plus familière sans jamais chercher à élargir leurs horizons ?
Un environnement incertain requiert la mise en place de
stratégies de croissance variées et équilibrées. Pourtant, 40 % des dirigeants
se contentent de la stratégie qui leur est la plus familière et notamment celle
de la croissance interne qui, bien que rassurante, connaît certaines limites.
Autres méthodes : les partenariats, qui offrent l’avantage de la rapidité et de
la flexibilité, ou la croissance externe, plus risquée. Tour d’horizon.
1. Quand privilégier la croissance interne ?
Deux éléments doivent être évalués pour vérifier
l’efficacité d’une telle stratégie : l’adéquation des nouvelles ressources à
développer avec la connaissance disponible en interne et la structure
organisationnelle. En effet, même si une entreprise dispose des compétences
techniques appropriées, le développement interne entraîne parfois
d’insurmontables changements structurels.
2. Le potentiel sous-exploité des partenariats
Les accords à court terme représentent la stratégie de
croissance la plus souple à condition d’être capables de définir clairement les
besoins et d’assurer légalement la protection des intérêts de chaque partie
impliquée. Dans le cas contraire, une alliance stratégique de plus grande
envergure (type joint-venture) semble être un choix plus judicieux.
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